Tout d’abord bonne année 2017 à tous ! Que cette année vous apporte amour, gloire et beauté … (ricane). Plus sérieusement j’espère que cette nouvelle année sera pour vous tous synonyme d’amour, de santé et de réussite dans les domaines qui vous tiennent à coeur !

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de mon projet du moment : le concours national de piano Claude Kahn, édition 2017 !

L’idée m’est venue au mois d’octobre dernier. Je cherchais alors à dynamiser mes cours de piano à domicile. J’y ai vu un moyen de stimuler mes élèves et de leur offrir une chance de jouer sur une « vraie » scène autant qu’un moyen de me faire connaître de façon positive en tant que professeur si cela fonctionnait. J’ai donc commencé à chercher les différents concours qui se tenaient dans la région de Metz et alentours. Mais il n’y avait rien d’accessible pour mes petits élèves. J’ai élargi mon champs de recherche et je suis tombée sur plusieurs concours de piano, notamment en région parisienne. L’un d’eux a retenu mon attention : le concours de piano Claude Kahn. Je vous avoue n’avoir aucune idée de qui est Claude Kahn, un pianiste apparemment, professeur peut être, mais je n’ai pas cherché plus loin … Ce qui m’intéressait dans ce concours, c’était le répertoire accessible techniquement pour mes élèves. Et évidemment de gagner. Je le souhaite pour l’estime personnelle de mes élèves et la joie que cela va leur procurer mais aussi pour moi, me dire que j’aurais été capable de les porter jusqu’aux premières places du podium serait un grand bonheur.

Début novembre j’ai lancé l’étape suivante de ma démarche qui était de chercher toutes les oeuvres des catégories dans lesquelles je comptais présenter des élèves, afin de pouvoir choisir les pièces avec eux. Le but était de leur faire travailler un morceau de façon suffisamment intensive pour se présenter à un concours sans pour autant les dégoûter, ni du morceau, ni de l’instrument. Cela a été un gros travail de recherche, je ne possède évidemment pas tous les recueils de partitions contenant les pièces au programme. J’ai dû les emprunter au Conservatoire de Metz pour la plupart ainsi que, grâce à un ami, dans une médiathèque où je suis en disgrâce (mais ceci est une autre histoire). On ne le croirait pas mais cela s’est révélé être une tâche assez vaste de tout réunir, puis de tout photocopier avant de faire des propositions aux élèves. L’idée était de leur offrir le plus d’options possibles avant de faire un choix définitif et de commander la partition, le règlement du concours ne permettant pas aux candidats de se présenter avec des photocopies. Avec le recul je n’aurais sans doute pas dû commencer par cette tâche, vous comprendrez un peu plus loin pourquoi.

Une fois toutes les partitions (ou presque, certaines restant introuvables) réunies, j’ai commencé à parler du projet à mes élèves français. Les réactions ont été mitigées… du côté des parents. Certains ont refusé d’emblée, d’autres au contraire étaient enchantés. Puis je me suis dit que j’allais finalement soumettre l’idée à certains de mes élèves luxembourgeois. De l’autre côté de la frontière les réactions ont été beaucoup plus enthousiastes et tous ont acceptés. J’avais donc au total 4 élèves à présenter en solo, ainsi qu’une élève adulte avec qui nous avons décidé de nous inscrire en tant que duo dans la catégorie « 4 mains ». J’étais super excitée de faire mes preuves.

Tous ont alors choisi un morceau que nous avons commencé à travailler. Et c’est à ce moment là que les choses se sont gâtées …  Les abandons ont commencé à pleuvoir (et sur quatre solos un abandon peut déjà être considéré comme « une pluie d’abandon »), certains parents se disaient « pas motivés » … Je ne devrais peut être pas le dire aussi clairement, diplomatie oblige, mais ces réactions m’ont déçues. M’être donné tout ce mal et avoir passé autant de temps à chercher les partitions, avoir pris un rendez-vous pour prendre le temps de discuter et avoir l’accord de mes patrons – qui m’ont soutenue immédiatement, merci à eux- concernant la participation des élèves luxembourgeois de leur école, avoir même commencé à travailler les morceaux pour m’entendre dire avant l’envoi des inscriptions que l’on n’a « plus envie », cela reste un peu en travers de ma gorge.

Aujourd’hui il me reste une élève à présenter en solo ainsi que notre duo en 4 mains. L’une de mes petites élèves a commencé à paniquer il y a quelques jours et hésite à participer. Les bulletins d’inscription sont à envoyer à la fin du mois, j’ai encore une dizaine de jours pour la convaincre qu’elle est parfaitement capable de surmonter son trac et de faire une bonne prestation. Je croise très fort les doigts pour ça, soyez sympa, croisez les avec moi … 

 

Pour connaître la décision de mon élève, c’est par ici …