Bonne année tout le monde ! Je suis de retour ! Pour combien de temps ? Ca dépendra de mon inspiration, mais qui sait, peut-être que 2021 sera une année plus inspirante et prolifique que la précédente … Croisons les doigts très fort en tout cas !
Dans cet article j’ai décidé de vous parler d’une pratique que j’ai découverte l’an dernier et que j’ai pu approfondir grâce au premier confinement : le YOGA. Comment ai-je commencé ? Comment je le pratique ? Quels bienfaits cela m’a t’il apporté ? Et surtout quel rapport avec le piano (puisque ne l’oublions pas, ce blog est toujours là pour parler musique …) ? Les réponses à ces questions sont dans la suite de ce post.

Comment ai-je commencé le yoga ?

Depuis deux ans maintenant je fais des crises de spasmophilie. Au début rien de grave, de légers spasmes accompagnés d’un drôle de petit bruit. Mais au fil de temps, elles sont devenues plus fréquentes mais surtout plus graves. Il m’est arrivé de ne plus pouvoir marcher à cause de l’intensité des spasmes, de ne plus pouvoir parler et surtout de ne plus pouvoir respirer. A cause d’une période compliquée dans ma vie personnelle, elles sont devenues quotidiennes et dans mes plus mauvais jours il m’est arrivé d’en subir trois par jours. On m’a prescrit des granules homéopathiques, des cures de magnésium, des anti-anxiolytiques mais rien n’a fonctionné, j’ai continué de spasmer très fort avec en prime quelques transports aux urgences.
L’énergie utilisée lors des crises était considérable, après chaque crise j’étais fatiguée et à cause de la fréquence des crises mon corps n’avait pas le temps de récupérer. Et la fatigue amène les crises. J’étais donc installée dans un petit cercle vicieux fort sympathique …

En septembre 2019 j’ai décidé de tenter de régler les choses de façon différentes puisque rien de ce qui m’avait été conseillé jusque là n’avait fonctionné. C’est ainsi que je me suis inscrite à un cours de yoga. Je me suis dit que si je prenais le temps de respirer et de vider ma tête alors peut être que j’aurais moins de crises. J’allais à mon cours d’une heure tous les mardis entre midi. J’aimais beaucoup ce moment que je prenais pour moi. Je trouvais cette pratique très intéressante et relaxante, et j’aimais bien ma prof. Mais en parallèle ma famille et moi traversions une période difficile donc les résultats sur mes crises n’ont pas été très probants. Début 2020, petit soucis de trésorerie, j’ai du arrêter les cours, fautes de moyens financiers. Arrive ensuite le confinement de mars, cette période de grosse sédentarité. Au bout de deux ou trois semaines de confinement, je me suis sentie flasque. Vraiment, « flasque » est le mot approprié. Les gens qui me connaissent le savent, j’évite le sport, j’ai tenté je-ne-sais-combien-de-fois de me mettre/remettre au footing mais je ne tiens jamais très longtemps. Globalement je ne bougeais pas beaucoup mon corps et ça me convenait très bien. Alors quand j’ai commencé à avoir cette drôle de sensation dans mon corps, je me suis alertée. Et c’est là que je me suis souvenue que j’aimais bien le yoga. Je me suis dit que le confinement me laissait le temps de pratiquer tous les jours une vingtaine de minutes, ça me permettait de respirer en profondeur et d’effectuer des mouvements pour faire travailler mes muscles sans trop de violence (enfin ça c’est ce que je pensais … ).

Comment je pratique ?

Au moment du confinement, j’ai utilisé des vidéos sur Youtube. J’ai testé plusieurs chaînes, je mettais des vidéos différentes tous les jours. Mais au final il n’y a que deux chaînes que j’ai utilisées très régulièrement : la chaine Yogafire de Jo et une autre intitulée Delphine Marie Yoga.
Au début je prenais des vidéos courtes mais au fil du temps, je prenais de plus en plus de plaisir à pratiquer donc je cherchais des vidéos plus longues. Je faisais mes séances le plus souvent le matin, d’une part parce que mon coloc de confinement dormait et que j’appréciais ce moment juste à moi et d’autre part pour me donner de l’énergie pour travailler mon piano et donner mes cours en visio.

Les bienfaits apportés sur les plans physique, mental et pianistique

Tout d’abord j’ai vécu le premier confinement de façon assez sereine. Ne nous mentons-pas, c’est en partie parce que je pensais que c’était une situation temporaire pour enrayer l’épidémie et pas un truc qui allait se reproduire tous les six mois … Mais je pense aussi que la pratique régulière du yoga m’a apaisée. J’ai aussi trouvé l’énergie d’entreprendre des choses que je repoussais ou n’osais pas faire : un grand rangement, du tri dans les affaires de mon appartement, j’ai monté des nouveaux meubles seules, j’ai cuisiné. Et tout ça en faisant deux à trois heures de piano par jour, des vidéos lives sur ma page facebook toutes les deux semaines et en donnant mes cours quotidien en visio. Je confesse que j’ai même trouvé le temps de regarder les Marseillais à la télé en commentant (critiquant) le programme en visio avec ma meilleure amie.
J’ai aussi travaillé de façon plus concentrée et plus efficace au piano. Par prudence je faisais le piano avant de regarder les Marseillais, histoire d’être sûre d’avoir toutes mes facultés intellectuelles quand même …

Sur le plan physique ça m’a fait du bien de me bouger ! J’ai pu constater que je serrais beaucoup les dents. J’ai aussi eu la confirmation que mes muscles, c’étaient de la compote. A tous ceux qui disent que le yoga n’est pas un sport, VOUS NE SAVEZ PAS DE QUOI VOUS PARLEZ !!! Plus sérieusement ce n’est pas un sport violent. Au yoga tout se fait dans la douceur. Mais j’ai quand même étiré mes muscles et pratiqué le gainage. J’ai découvert des muscles, je me suis rendue compte qu’avec le manque d’activités physiques dû à mon travail et mon mode de vie, certains mouvements basiques n’étaient plus si simples pour moi.

En résumé la pratique du yoga a été un truc sympa de mon année 2020. En parallèle j’ai à nouveau essayé de faire des footings régulièrement, histoire de combiner les deux. Inutile de vous dire comment ça a fini … Pour moi le plus gros point positif de cette pratique, c’est l’énergie que ça m’apporte les matins. Parfois je me lève fatiguée avec l’envie de ne rien faire et après une séance de yoga ça passe. Bon il est arrivé que quelques matins la flemme soit tellement forte que je n’ai pas trouvé l’énergie de pratiquer. Mais en général quand ça arrive le reste de la journée n’est pas folichon … Moralité : pratiquer quotidiennement c’est bon pour la santé. Et mais !? ça ne fonctionnerait pas un peu comme le piano ? …





Petit jeu pour terminer cet article.
Vrai ou Faux : cette photo a été prise l’été dernier lors d’un de mes moments de pratique sur la plage.
A vos réponses …