Au bout des doigts

Bonne année tout le monde !!! Pour commencer l’année en riant, je vous offre un petit récapitulatif de mes résolutions de l’année 2018 :

• Publier un article par mois : HAHAHAHAHA, ma meilleure blague !
• Me soigner uniquement aux huiles essentielles : il y a eu de beaux efforts, j’ai découvert tout un tas de remèdes intéressant mais il m’est arrivé occasionnellement de piocher dans mon ancienne pharmacie en dépannage.
• Les concours de piano : JE SUIS ALLÉE A LYON POUR LE CMF ! Mais c’était pour accompagner mon élève Alice. (Encore bravo à toi d’ailleurs !)
• Le sport : j’ai essayé de tout mon cœur, jogging, piscine. Puis j’ai forcé Pedro à venir courir avec moi. Mais après il a commencé à faire froid dehors … 

Petit résumé (sans spoil) : 

La musique est le secret de Mathieu Malinski (Jules Benchetrit), un sujet dont il n’ose pas parler dans sa banlieue où il traîne avec ses potes. Alors qu’un des petits cambriolages qu’il fait avec ces derniers le mène aux portes de la prison, Pierre Geitner (Lambert Wilson), directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique l’en sort en échange d’heures d’intérêt général. Mais Pierre a une toute autre idée en tête… Il a décelé en Mathieu un futur très grand pianiste qu’il inscrit au concours national de piano. Mathieu entre dans un nouveau monde dont il ignore les codes, suit les cours de l’intransigeante « Comtesse » (Kristin Scott Thomas) et rencontre Anna dont il tombe amoureux. Pour réussir ce concours pour lequel tous jouent leur destin, Mathieu, Pierre et la Comtesse devront apprendre à dépasser leurs préjugés…

Prestation des acteurs

En un mot : décevante.
D’ordinaire je n’ai rien contre Lambert Wilson mais dans ce film, il ne m’a pas

Lambert Wilson, en colère, scène récurrente du film

convaincue. J’ai trouvé qu’il passe beaucoup de temps à crier ses dialogues, alors que ce n’est parfois pas nécessaire pour l’intensité de la scène. La colère et l’autorité surjouée de son personnage lui enlèvent beaucoup de crédibilité et c’est dommage. Idem pour le personnage de Mathieu Malinski qui est le cliché du jeune de banlieue qui se sent agressé lorsqu’on lui tend la main. 

Liste des clichés explorés par le film -ATTENTION SPOILER-

• La musique n’est qu’une histoire de dons, tu peux avoir appris à jouer quelques notes étant gamin et ensuite arrêter de jouer pendant dix ans, tu seras tout de même capable de jouer impeccablement un prélude de Bach à l’improviste au beau milieu d’une gare. 
• Tu ne sais pas lire la musique et tu t’en fous parce que de toute façon tu peux quand même jouer un concerto de Rachmaninov.
• Tu peux aussi te présenter à un grand concours de piano et jouer ce même concerto de Rachmaninov, sans avoir touché ton piano pendant une semaine parce que tu faisais la gueule, sans avoir répété avec l’orchestre -et cela alors que tu n’as jamais joué avec un orchestre de toute ta vie- et GAGNER ce concours. De toute façon t’es invincible.
• Et pour finir le cliché que j’ai découvert et qui est mon préféré : quand un(e) musicien(e) fait l’amour il se sent obligé d’imiter les gestes qu’il fait sur son instrument sur son/sa partenaire. Les pianistes pianotent donc sur le corps de leur conjoints. Une chance que mon ex, qui est batteur, ait échappé à ce poncif …

 

En lisant le synopsis je m’attendais à voir un film plein de lieux communs sur les musiciens. Sur ce point je n’ai pas été déçue. Le personnage de « la Comtesse » est assez réaliste : une prof de piano hautaine comme on en croise malheureusement beaucoup. Le seul point positif à mes yeux est que la musique classique est mise à l’honneur dans ce film, pour une fois on ne la décrit pas comme « une musique de vieux » mais comme un genre musical pouvant toucher toutes les générations et ça fait du bien ! Par contre je rejoins les critiques lues sur certains forum, un film sur la musique aurait mérité une bande son plus travaillée. 

Fauteuils d’orchestre au Théâtre des Champs Elysées

Tout a commencé lorsque – pour une fois- j’ai gagné un concours Instagram ! J’avais joué pour obtenir des invitations pour l’enregistrement de l’émission « Fauteuils d’orchestre » (que je ne connaissais pas du tout soyons honnête) parce que j’avais vu que Simon Ghraichy était programmé lors de cette émission. Et le jour du tirage au sort, surprise : J’AAAAIIIII GAGNEEEEEE !! (Avoir le triomphe modeste c’est important …).

Je suis donc partie avec « la Flo » (dans un souci d’anonymat, blablabla) à Paris le temps d’un weekend (et quel weekend !).

Mon sésame !

A Star is born

COOOOUUUUUUCCCCCOOOOOUUUUU TOUT LE MONDE !!!! Je suis de retour après un petit passage à vide cet été. Après avoir obtenu mon prix de solfège et ma mention de piano au Luxembourg, je me suis sentie vide et fatiguée. Je suis allée au Festival de Piano de la Roque d’Anthéron, je pensais vous pondre un ou deux articles mais malgré la qualité des concerts je ne me suis pas sentie très inspirée. Ensuite j’ai passé du temps avec Poule entre Aix et Marseille, où nous avons mangé et dépensé des sous en shopping. C’était cool mais insuffisant pour faire revenir l’inspiration. Ensuite je suis partie en Italie avec Pedro Muchacho (une fois de plus je préserve l’anonymat de mon entourage) où nous avons mangé de la pizza et de la glace à chaque repas. Le top ! Mais en rentrant je n’étais toujours pas inspirée. Je me suis un peu inquiétée, devais-je fermer ce blog ? Toute cette nourriture engrangée pendant l’été était-elle montée jusqu’à mon cerveau, le paralysant à cause de la graisse et l’empêchant de fonctionner ?

Et finalement ô miracle ! L’envie d’écrire m’est revenue et me voilà, avec un article de rentrée -en retard comme le veut la tradition- sur un film sorti la semaine dernière au cinéma – ou peut être pas si retard-.

Pourquoi tu joues ? Le point de vue de Victoria

Petite, je faisais de la danse avec une amie, on était inséparable jusqu’au jour où elle en a eu marre. Elle arrêta la danse pour la musique et j’ai voulu faire pareil pour être avec elle. J’ai cru qu’elle faisait du piano du coup j’ai demandé à apprendre le piano. Finalement, elle faisait de la guitare et avait un an de plus que moi au solfège donc je n’ai jamais pu être à nouveau avec elle (ça été la fin d’une amitié aussi).
Le piano m’a paru comme l’activité la plus easy qui soit. Je comprenais vite, j’appliquais vite et j’ai toujours été demandeuse de nouveauté. Le piano m’apportait une satisfaction que je n’avais jamais eu avant. Quand ma prof de piano m’expliquait les notes et comment jouer ça me semblait être le truc le plus cool, simple, facile et incroyable. Mes doigts bougent, ça fait un son et en plus c’est joli. Truc de fou !

Pourquoi tu joues ? Le point de vue d’Alice

A l’âge de 7 ans, (alors que j’avais toutes mes dents), j’ai voulu débuter le piano. Pendant 7 ans j’ai pris des cours particuliers avec une prof gentille mais qui ne m’apprenait rien.

Pourquoi tu joues ? Le point de vue d’Alexia

Etant enfant, la musique ne m’est pas venue spontanément.

Mes parents m’ont plutôt orientée vers des activités sportives. Chose que je regrette aujourd’hui.

En effet, c’est à la fin de l’adolescence, en approchant de la vingtaine que l’envie de piano m’est apparue.

Pourquoi tu joues ? (part I)

Tout d’abord je vous dois dix neuf cent milles excuses pour le non respect de ma propre bonne résolution du mois de janvier (cf mon article Le post express de janvier). A ma décharge je vous avais prévenu que je tenais mes résolutions avec beaucoup de difficultés … De plus les cours de solfège m’ont pris beaucoup de temps et d’énergie ! (Mais si ! Je vous en avais parlé ici ! ), et je souhaitais avoir toute ma tête pour rédiger l’article d’aujourd’hui qui me tient profondément à cœur. 

Back in solfège (and totally bilingue)

In extremis le 31 j’écris mon article du mois de mars !!! Alors je sais que la plupart d’entre vous liront mon article à partir de demain mais on tient ses résolutions comme on peut hein … Il faut dire que j’ai été plutôt occupée depuis un mois par mon grand retour inopiné en cours de solfège. 

Je vis mon plan A, est ce normal ?

Ce matin sur Facebook je suis tombée sur une vidéo aberrante. Ce n’est pas souvent que je réagis à vif, en général je partage à mon tour puis je réfléchis dans mon coin, voire même j’oublie parce que des conneries on en lit tous les jours. Mais cette vidéo-là, elle m’a mise en colère.