Bonjour tout le monde ! Trois mois se sont écoulés depuis mon dernier post, l’inspiration n’était pas au rendez-vous, je n’avais rien fait/vu/lu/écouté d’intéressant ou tout du moins qui le soit suffisamment à mon goût pour mériter un article sur ce blog. Heureusement il y a eu mon anniversaire, qui dit anniversaire dit cadeau et c’est ainsi qu’est tombé entre mes mains l’objet de cet article.

Comme vous le savez, abonnés fidèles qui me lisez attentivement, j’ai un petit crush musical pour Simon Ghraichy depuis que je l’ai découvert lors de son premier concert au Théâtre des Champs Elysées. Suite à ça son premier disque avait tourné en boucles plusieurs semaines dans ma voiture. J’étais même retournée à Paris pour son passage dans l’émission Fauteuils d’Orchestre. (Je vous ai discrètement mis les liens des articles concernés au cas où certains ne suivraient pas.)

Je confesse un manque de curiosité …

Qui explique que je n’avais pas été immédiatement attirée par ce disque lorsque je l’avais vu en magasin. Trop de noms que je connaissais peu, mal ou pas du tout comme Francisco Tarrega et Jacopo Baboni Schilingi entre autres. Le nom de Robert Schumann m’évoquait bien quelque chose mais c’était loin d’être suffisant pour me convaincre. Bref vous l’aurez compris à part la pochette, il n’y avait, à première vue, pas grand chose pour me séduire.

MAIS …

Dès les premières notes j’ai été séduite. C’est un album que j’ai trouvé très moderne grâce à la variété des compositeurs. Ironique quand on pense que c’est le point qui m’avais rebuté au début. J’ai adoré de ne pas avoir chez moi un autre disque avec toujours les mêmes œuvres de Mozart, Beethoven ou Brahms dans une énième interprétation. Attention je tiens à dissiper tout malentendu, j’aime Mozart et Beethoven. Mais je suis ravie d’avoir entendue autre chose. D’avoir entendu un peu de Philip Glass ou d’avoir découvert une pièce de Michaël Nyman qui ne soit pas la B.O. du film La leçon de piano par exemple. Il y a des pièces qui sont plus intrigantes que d’autres comme les 2 études pour piano de Pawel Szymanski ou HUGE de Jacopo Baboni Schilingi. Elles m’ont moins touchée que les autres morceaux. Mais c’est le jeu, on ne peut pas tout aimer, cette fameuse histoire des goûts et des couleurs … Ou alors on dira que Romane aime la modernité mais point trop n’en faut tout de même !

Donc …

Ce disque n’est peut être pas celui qui fait le plus honneur au jeu pianistique de Simon Ghraichy. Je n’y ai pas retrouvé ces nuances et la légèreté qui m’avaient tant impressionné la première fois que je l’ai entendu. Peut être n’est ce pas étonnant, compte tenu des fils conducteurs de ce disque: l’eau, le temps et la folie. Néanmoins je vous recommande vivement de vous le procurer. Le choix des morceaux est très bon, du premier jusqu’au dernier. J’ai fait de jolies découvertes -nouvelles pièces et compositeurs inconnus- et surtout je pense que c’est le genre de CD qui peut, petit à petit, transformer des néophytes en fervents amoureux du classique.
Simon, je sais que vous prenez généralement de me lire, je vous remercie pour ça. J’espère cette fois ne pas avoir écorché votre nom ou dit une bêtise. Félicitations pour ce très beau disque !

Ps : je parlais de mon anniversaire en début d’article, pour ceux qui souhaiteraient se racheter d’avoir oublié, une platine vinyle me ferait très plaisir …